Le comptoir

Une créature encapuchonnée franchit avec fracas le seuil de la taverne. « Endroit bien vide… » remarqua l’étrange protagoniste.
En effet rien de semblait perturber le climat paisible qui imprégnait ces quatre murs. Le tavernier s’affairait à nettoyer le comptoir et quelques solitaires buvaient un liquide douteux près de la cheminée alors que le feu était éteint. Des cendres froides jonchaient encore l’âtre noir.
« Sûrement des vampires » pensa l’inconnu qui ne semblait pas du tout effrayé par cette pensée. En effet, la ville de Venise était déjà envahie par ces créatures de la nuit, il était vraiment commun d’en croiser en chemin, le tout était de ne pas les provoquer… L’étranger retira son capuchon, c’était une femme assez jeune qui ne semblait pas originaire d’ici mais plutôt d’un endroit ensoleillé où les habitants y dansent la vie. Valeïna s’approcha du comptoir.
« Vous n’avez rien à faire ici, bougonna le tavernier tout en continuant sa besogne.
- Ne vous inquiétez pas mon brave, je ne compte point vous ennuyer en fait je recherche des vampires prêts à coopérer avec moi…
- Idiote ! Les vampires ne coopèrent pas avec les humains, à moins que vous voulez simplement leur offrir à boire ! Hahahahahaaaa !
- Très amusant, déclara la bohémienne, je voudrais les prévenir d’un mal qui les guettent ici même à Venise, je l’ai lu dans le ciel…
Le tavernier répondit d’un air moqueur :
- Ha oui ? Très intéressant… Vous n’avez qu’a attendre ici alors si vous tenez vraiment à vous faire tuer ! En plus, plein d’autres créatures tout aussi dangereuses ne vont pas tarder à venir ici, la nuit tombe…
- C’est parfait ! Murmura Valeïna.

Il fait nuit noire. La lune est haute dans le ciel obscur. des pas resonnent, calme et lent. Un chemin si souvent fait, qu'il se fait meme les yeux fermés. Une lumiere perce l'obscurité, des voix sourdes, des bruits de verre.
Une main sur la poignée de la porte, l'autre au ceinturon ou se trouve sa dague, elle ouvre la porte de la taverne.
A peine sur le seuil l'odeur hapre l'assaille. Mais s'y accoutume vite, elle a l'habitude de venir ici.
Elle s'approche du taulier, personne ne l'a vu entrée, pour une fois elle ne se battra peut etre pas et commande la meme chose que tout les soirs. elle s'assoie à sa place habituelle, dans un coin sombre pres du comptoir. Balaye la salle de son regarde percant, son odorat surdevellopé la titille, il y a une humaine dans la salle, qui pourrait avoir des ennuies.
Elle ne se sent pas trop concernée, mais se soir elle cherche la bagarre, et sedit que le meilleur moyen de la trouvé, c'est d'approcher de cette humaine, et peut etre de la protégée.
Elle se leve, de sa demarche habile, se faufille jusque derriere la femme au comptoir, s'assoie a ses cotés, chuchote au taulier de lui offrir un verre de sa part.
finalement se soir il y aura de l'action.

Peu de temps après, alors que la nuit était parfaite, un léger bruit se fit entendre en provenance de la porte d'entrée de la Taverne.
Un léger grattement....
Puis, la porte finit pas s'ouvrir lentement dans un strident grincement.

Une silhouette d'homme apparu. L'étranger était appuyé sur le rebord de l'encadrement de la porte. De son autre main, il tenait une petite mallette en bois qui avait la forme d'un violon. Visiblement, il était mal en point... Son costume ainsi que sa cravate étaient recouverts de sang. Et le visage de l'homme montrait qu'il avait été sévèrement maltraité. Il avança lentement dans la Taverne, sans vraiment regarder les clients déjà installés. Il s'approcha en titubant près du comptoir.

L'étranger posa une main sur le comptoir pour se retenir avant de perdre l'équilibre.

- Tavernier... Je voudrais un... un... un..

Et l'étranger tomba à terre. Laissant sa mallette en bois se fracasser au sol. Il avait perdu connaissance.

Le calme de la taverne fut perturbé en à peine quelques minutes. Les vieux vampires près du feu commençaient à s’agiter, une femme, trop étrange pour être humaine, s’était installée nonchalamment à la gauche de Valeïna et lui avait même payé une choppe contenant un breuvage qui pétillait de façon inquiétante... La bohémienne n’osa pas prononcer une seule parole, que signifiait donc cette attention ? Elle n’eut pas le temps de réfléchir car un homme entra dans la taverne en titubant. Il s'approcha du comptoir de façon maladroite et il s’effondra aux pieds des deux femmes. La mallette qu’il tenait à la main s’ouvrit avec fracas quand elle tomba à terre laissant apparaître un magnifique violon étincelant. Personne ne bougea alors que le pauvre malheureux semblait vraiment mal en point. Le tavernier répondit au regard interrogateur de Valeïna en disant :
« Et bien quoi ? Que voulez-vous faire ? C’est pas un dispensaire ici ! ».
La femme de gauche se pencha vers le pauvre inconnu étendu sur le sol. Du sang coulait abondamment.
« Ses blessures semblent peu profondes, fit elle avec un sourire, il faut le réveiller, il va salir le plancher ! ».
Sur ce, elle prit d’une main la choppe qu’elle venait d’offrir à Valeïna.
« Désolée, lui dit-elle, c’est pour un cas urgent, puis s’adressant au violoniste inconscient, attention, ça risque de piquer un peu ! »
La femme versa le contenu de la choppe sur le visage égratigné de l’homme. Après un sursaut, il ouvrit les yeux…

Toujours la choppe a la main, elle entreprit de soulever l'homme, et s'adressa a l'humaine:
"aidez-moi donc, prenez son etuit; il faut sortir d'ici, et au plus vite (puis dans un murmure) le sang les affolent ils risque d'y avoir trop de cohut pour moi seule"
Regardant l'humaine, un peu déboussoler, elle se leva, pourtant l'homme d'un bras, jouant des coudes de l'autres. Enfin tout trois atteignent la portes.
ouvrez-là vite, ou vous ne reverez surement plus la lumiere du jour"
Les chaises commencent a tomber a terre, des gens se levent, certains alléchés par l'odeur du sang, d'autres juste curieux, et d'autres pour taper.
Juste le temps de sortir, que nous voilà nez a nez avec d'autres, surement ceux qui ont agressé le violoniste. laissant tomber l'homme derriere elle, elle sortit son épée, prete a toutes eventualités...

Les regards sont noirs, l'atmosphère tendue, électrique.
Les armes apparaissent une à une et une rage fulgurante s'empare du regard de la femme à épée.
Une bagarre est sur le point d'éclater. Aucune issue, il faudra se battre.
Mais peu à peu, l'air se trouble, une brume opaque fuse doucement entre chaque silhouette, les visages s'effacent. Une main blanche est froide apparait entre la brume est fait signe à nos trois protagonistes de la suivre.
"venez avec moi" murmure t-elle

Tout les sens en alerte, les yeux brillants, serrant le manche de son épée, prete a se lancer. Soudain une brume etrange, opaque, legerement froide et apaisante. L'odorat déccuplé l'avertie d'une nouvelle presence, une femme, pas humaine, mais surement digne de confiance.
Elle hesite un instant, mais avec un homme blessé, et une humain, le combat s'annonce dur.
allez y dit elle a l'humaine emmenez l'homme avec vous, je vous couvre, et vous rejoindrais vite, juste le temps de les ralentir si ils essayent de nous suivre"

La femme au teint cireux qui vient tout juste d’apparaître m’indique quel chemin prendre, je ne vois pas son visage, la brume à jeté un voile devant mes yeux, je ne vois plus rien, j’étouffe… Une main m’agrippe l’épaule, c’est la femme qui s’était assise près de moi, elle me jette le musicien dans les bras, j’essaie de le soutenir comme je peux, il a de nouveau perdu connaissance.
« On vous rejoint au cœur de la ville ! Emmène ce troubadour avec toi, vous y serez en sécurité » crie t-elle.
Que faire à part obéir ? Tous les vampires de la ville ont maintenant colonisé la taverne et comme tous les soirs, l’éternel combat entre ces êtres et les autres à commencé.
Ma main serre le poignard que je porte à ma ceinture, en même temps je tente de soutenir le musicien blessé, je déambule dans les rues sombres en portant mon fardeau. On me bouscule, les gens crient, envahissent les ruelles, tous veulent se battre ! Il faut que je sauve le violoniste. J’essaie de m’éloigner le plus possible de cet enfer, de ce chaos, mais c’est trop tard, la ville est déjà à feu et à sang. J’arrive à la grande place, l’agitation y règne, les femmes et les enfants viennent tous m’aborder à mon arrivée, ils me demandent ce qui se passe. J’hurle :
« Laissez-moi ! »

Durant tous ces instants, je violoniste ouvrit les yeux mais les referma aussi sec. Il n'avait vraiment plus aucune force. Et il se laissa trainer par cette femme qui était en train de le sauver.

[==> La Grande Place, dans un coin retiré.]

tous se pressent autour de moi, je ne vois plus l'humaine ni le violoniste.
ils doivent etre loin. Je n'hesite plus une seconde, epée brandit, je aisse ma nature reprendre le dessus, la transformation est rapide, une grande chaleur me parcoure, des picotements dans la nuque, une impression d'etirements, mais j'ai l'habitude. Me voilà sous mon vrai visage, crocs acérés, griffes tranchantes, yeux rouges. Et me voici jettée dans la mélée, a corps perdu. je mords, je tranche, presque rien ne me resiste.
C'est la cohut totale. j'arrive a m'extirper tant bien que mal.
Personne ne me remarque plus, tout le monde se bat. Je me retransforme, parraissant plus inapercue, et me faufile dans les rues sombres. Je suis le violoniste et l'humaine grace a leur odeur.
(vers ruelles sombres)

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